Promenade dans le Paris de l'Occupation, à l'heure allemande
Pendant quatre ans, ont cohabité à Paris, civils et militaires allemands et trois millions de parisiens. Ainsi vivaient côte à côte victimes et bourreaux, résistants et zélés délateurs. Mais pour la grande majorité il s'agissait de citoyens résignés, dans l'attente de la Liberation.
De nouvelles régles de vie s'imposent pour les conquérants et pour les conquis. Celles-ci organisent et rythment la vie des uns et des autres. Si tout est fait pour rendre le séjour des vainqueurs des plus agréable, en permettant de jouir de tous les plaisirs qu'offre Paris. La réalité est bien différente pour les simples parisiens, qui vivent au rythme des bombardements, couvre-feux, et queues pour le ravitaillement. C'est sur cette vie au jour le jour, que portera notre propos. Le niveau de vie ou de survie en ces temps difficiles, dépendait des moyens financiers, du sens de la débrouille et des capacités de compromissions de chacun.
Avec les années des relations s'établissent entre les allemands et les français, malgré les interdictions. Toutes formes de collaboration fleurissent, de la plus visible à la plus intime.
Sans attendre le couvre-feu et sans ausweis, nous sommes partis dans cette petite Traversée de Paris, d'est en ouest, des Halles à la Concordes, à la recherche de la mémoire des lieux, qui faisaient parti du quotidiens des allemands et des parisiens.
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